Romans

Paul-Olivier Lambert, mon piètre éditeur, rigide comme Guizot et coupant comme une lame, me dit qu’un blog intitulé « Poétiques » parle de moi. De même que je regarde régulièrement ce qu’évoque mon nom dans les moteurs de recherche — je suis assez fier...

Une pluie légère a remplacé le grand soleil de la veille. J’avais fini par oublier la fille de Nathalie, et voilà que cet après-midi, alors que je flânais au soleil dans le parc entre deux averses, elle vient vers moi. Je réalise que nous sommes samedi....

J’ai enfin écrit la première page de Lettre-Néant. Il était temps, je devais l’envoyer hier, mais bon… La voici : « La foire aux avatars », pages « Tentations », numéro de Libération du vendredi 24 juin : notre monde se virtualise. Nous ne savons pas...

La pluie légère a remplacé le grand soleil d’hier. Les jours se suivent, ne se ressemblent pas, se ressemblent, Londres hier. Londres sous les bombes titre Libé. Les jeux de mots sont redoutables : «Londres de choc» hier, ils n’ont pas osé aujourd’hui...

Prochainement, je dois aller à Damas pour un salon du livre, mais les incidents armés qui s’y produisent ne sont pas pour me rassurer. De plus, je ne suis pas vraiment sûr de pouvoir facilement me connecter à Internet pour envoyer chaque jour mon «feuillet»....

La vie n’est faite que d’instants minuscules qui s’agglomèrent sans raison apparente — je respecte mes rituels — et tente de connecter tous mes instants pour en faire un texte. Je regarde les gens, tente de déchiffrer leurs visages, reconstituer les failles...

«Deep impact», les hommes aujourd’hui arrivent à joindre les comètes, pourtant rencontrer qui l’on désire est toujours aussi difficile. Je ne peux m’empêcher d’aller trois fois par jour au Café des Halles, faire durer mon café sous un prétexte ou un autre...

Cette fille m’obsède. Absolument. Depuis hier j’ai commencé à travailler pour Libération pourtant je n’arrive pas à la sortir de mon esprit. J’ai appelé Véronique, l’ai invitée au restaurant et, comme nous étions en forme, nous avons fini au lit. Ça n’a...

Le soleil brûlait la terrasse, la chaleur était étouffante. Je ne pouvais laisser durer cette situation : «Comment se fait-il que vous me connaissiez ?»…, la fille de Nathalie, ne semblait pas du tout gênée par ma question. Elle s’y attendait. «Ma mère...

Pour abolir la mode d'une époque révolue, on a retiré la cigarette des mains de Sartre et de Malraux sur des photographies. Autour de moi, tous arrêtent, je suis le dernier Mohican de la cigarette. Sans doute est-il préférable de faire comme tout le monde....