La vie aime à se répéter
Pour bien comprendre l’état d’esprit de Marc Hodges, il faut se souvenir que son récit commence ainsi : « Ce matin, comme presque tous les jours, j’ai emprunté les deux kilomètres du parc du château. A cette heure-là, il est désert : les allées creusent de longues perspectives seulement architecturées par les contrastes du soleil et de l’ombre. Chants d’oiseaux. Vent léger dans les arbres. Odeurs de mousse et d’herbe légèrement humide. Un calme parfait dans lequel mon esprit peut vagabonder : période la plus créative de la journée. »
Bien sûr il date ce début de 2005 et il enchaîne sur sa première rencontre avec Uwe. C’est donc une période différente. Pourtant la situation est presque identique : une aube, une promenade dans le parc du château désert, une jeune femme. Mais ici mon récit se situe fin 1987, huit ans avant cette seconde rencontre tout aussi décisive et sur laquelle il faudra bien que je finisse par revenir. Parfois la vie aime à se répéter. Soit que chacun de nous soit particulièrement sensible à tel ou tel contexte, soit que le hasard aux yeux myopes ne se souvient plus des circonstances qu’il nous a une fois proposé. Passons. Nous avons le temps et il faut consacrer à chaque événement la durée qu’il mérite.
Ce matin-là, le 14 novembre 1987 pour être tout à fait précis, c’est avec Gilberte qu’il fait connaissance.
Bien sûr il date ce début de 2005 et il enchaîne sur sa première rencontre avec Uwe. C’est donc une période différente. Pourtant la situation est presque identique : une aube, une promenade dans le parc du château désert, une jeune femme. Mais ici mon récit se situe fin 1987, huit ans avant cette seconde rencontre tout aussi décisive et sur laquelle il faudra bien que je finisse par revenir. Parfois la vie aime à se répéter. Soit que chacun de nous soit particulièrement sensible à tel ou tel contexte, soit que le hasard aux yeux myopes ne se souvient plus des circonstances qu’il nous a une fois proposé. Passons. Nous avons le temps et il faut consacrer à chaque événement la durée qu’il mérite.
Ce matin-là, le 14 novembre 1987 pour être tout à fait précis, c’est avec Gilberte qu’il fait connaissance.